Variations des fonctions associées
Variations des fonctions associées
Soit u un fonction définie sur I, on s’intéresse aux variations de la fonction obtenue après transformation (addition, multiplication …).
1) la fonction u+k, k∈R.
La fonction u+k a les mêmes variations que la fonction u.
Par exemple la fonction x2+3 a les mêmes variations que la fonction x2 : elle est décroissante pour x négatif et croissante pour x positif.
Ainsi, ajouter k à une fonction u revient à translater la courbe de la fonction u de k unités selon l’axe des ordonnées.
2) la fonction λu, λ∈R
Si λ<0, les variations de λu sont contraires à celles de u.
Si λ>0, les variations de λu sont identiques à celles de u.
Par exemple, la fonction √x est croissante sur R+. Ainsi, la fonction −2√x est décroissante sur R+ car −2<0.
3) la fonction √u
Si u est positive, alors u et √u ont le même sens de variations.
Considérons la fonction u(x)=x+1 définie et croissante sur R.
Pour pouvoir lui appliquer la fonction racine carrée, la fonction u doit être positive.
Il faut donc se placer sur l’intervalle [−1;+∞[.
Sur cet intervalle, les fonctions x+1 et √x+1 ont les mêmes variations : elles sont toutes deux croissantes.
4) la fonction 1u
Si u ne change pas de signe et ne s’annule pas sur un intervalle, alors les fonctions u et 1u ont des sens de variations contraires.
Soit par exemple la fonction u=3x+2 croissante sur R.
Sur ]−∞;−23[, u est strictement négative et ne s’annule pas, ainsi 13x+2 est décroissante sur cet intervalle.
Sur ]−23;+∞[, u est strictement positive et ne s’annule pas, ainsi 13x+2 est décroissante sur cet intervalle.
Exemple :
Soit f la fonction définie par f(x)=−21–x pour tout x∈R∖{1}.
On cherche à déterminer les variations de f.
On pose u=1–x définie sur R. u est décroissante sur R.
Or, si u ne change pas de signe et ne s’annule pas sur un intervalle, alors les fonctions u et 1u ont des sens de variations contraires.
Ainsi, comme sur ]−∞;1[, u est strictement positive et ne s’annule pas, 11–x est croissante sur cet intervalle.
Et, sur ]1;+∞[, u étant strictement négative et ne s’annulant pas, 11–x est croissante sur cet intervalle.
Or, f(x)=−2×1u.
En outre, si λ<0, les variations de λu sont contraires à celles de u.
Ainsi f est décroissante sur ]−∞;1[ et sur ]1;+∞[.