Modèle du gaz parfait
I. Equation des gaz parfaits
Dans l’hypothèse d’un gaz parfait (GP) : P.V=n.R.T
Avec :
– la pression P du système en Pascal (Pa)
– le volume V du système en m3
– la quantité de matière n en mol
– la constante des gaz parfaits R=8,314J.mol−1.K−1
– la température T du système en Kelvin (K)
Rappels de conversion :
1bar=105Pa
1m3=103L
T(K)=T(C)+273,15
II. Autre relation
On sait que n=mM et ρ=mV d’où n=ρ×VM
Donc P×V=ρ×VM×R×T
Les volumes V se simplifient de part et d’autre de la relation.
Ainsi P×M=ρ×R×T
Avec :
– la pression P du système en Pascal (Pa)
– la masse molaire M en kg.mol−1 (unité du système international)
– la masse volumique ρ en kg.m−3
– la constante des gaz parfaits R=8,314J.mol−1.K−1
– la température T du système en Kelvin (K)
Rappel de conversion : masse molaire de l’hydrogène H
M(H)=1g.mol−1=10−3kg.mol−1
III. Limites et hypothèses du modèle
Dans l’hypothèse d’un gaz parfait, les particules ne présentent pas d’interactions entre-elles. Cela est vrai à faible densité : les particules interagissent moins car elles sont peu nombreuses. Le modèle ne peut pas être vérifié à haute pression par contre, ce qui constitue une de ses limites.
La deuxième hypothèse est que les molécules sont supposées ponctuelles, c’est-à-dire réduites à des points.