Étude de la fonction cosinus
Etude de la fonction cosinus
Domaine de définition et dérivée
La fonction cosinus est définie sur R.
Elle est, en outre, 2π-périodique (ce qui signifie que pour tout x∈R,cos(x+2π)=cos(x))
et paire (pour tout x∈R,cos(−x)=cos(x)) ce qui permet de restreindre son étude à [0,π].
Son domaine de dérivabilité est R et pour tout x∈R,cos′(x)=−sin(x).
Variations sur [0,π]
Pour étudier les variations de la fonction cosinus, on étudie le signe de sa dérivée c’est-à-dire le signe de −sin(x) sur [0,π].
Représentation graphique
Courbe représentative de la fonction cosinus obtenue avec les propriétés de parité et de périodicité de la fonction:
Propriétés algébriques et autres formules
Pour tout x∈R, cos2(x)+sin2(x)=1.
Pour tout x∈R, cos(2x)=2cos2(x)−1.
Pour tous a,b réels, cos(a+b)=cos(a)cos(b)−sin(a)sin(b).
Formule d’Euler : cos(θ)=eiθ+e−iθ2, où eiθ est le nombre complexe de module 1 et
d’argument θ : eiθ=cos(θ)+isin(θ).
cos(−x)=cos(x)
cos(x+π)=−cos(x)
cos(π2−x)=sin(x)
Propriétés de la fonction cosinus
Propriétés de la fonction Cosinus
On pose pour x∈R, f(x)=cosx.
1) On a cos(x+2π)=cosx
Soit f(x+2π)=f(x).
On dit que f est 2π périodique.
Conséquence : On peut tracer la courbe uniquement sur un intervalle de longueur 2π.
2) On a cos(−x)=cosx.
Soit f(−x)=f(x).
La fonction est paire.
Conséquence : La courbe est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées.
Étude de la fonction sinus
Etude de la fonction sinus
Domaine de définition et dérivée
La fonction sinus est définie sur R.
Elle est impaire (pour tout x∈R,sin(−x)=−sin(x)) et 2π-périodique (pour tout x∈R,sin(x+2π)=sin(x)) ce qui permet de restreindre son étude à [0,π].
Son domaine de dérivabilité est R et pour tout x∈R,sin′(x)=cos(x).
Variations sur [0,π]
Pour étudier les variations de la fonction sinus, on étudie le signe de sa dérivée c’est-à-dire le signe de cos(x) sur [0,π].
Représentation graphique
Courbe représentative de la fonction sinus obtenue avec les propriétés de parité et de périodicité de la fonction :
Propriétés algébriques et autres formules
Pour tout x∈R, cos2(x)+sin2(x)=1.
Pour tout x∈R, sin(2x)=2cos(x)sin(x)
Pour tous a,b réels, sin(a+b)=cos(a)sin(b)+cos(b)sin(a).
Formule d’Euler : sin(θ)=eiθ−e−iθ2i.
sin(−x)=−sin(x)
sin(x+π)=−sin(x)
sin(π2−x)=cos(x)
Propriétés de la fonction sinus
Propriétés de la fonction Sinus
On pose, pour x∈R, f(x)=sin x
1) On a sin(x+2π)=sin x
Soit f(x+2π)=f(x)
On dit que f est 2π périodique.
Conséquence : On peut tracer la courbe uniquement sur un intervalle de longueur 2π.
2) On a sin(−x)=sin x
Soit f(−x)=−f(x)
La fonction f est impaire.
Conséquence : La courbe est symétrique par rapport à l’origine O du repère.
Calculs de limites de fonctions trigonométriques
Calculs de limites de fonctions trigonométriques
Limites au voisinage de l’infini
Les fonctions cosinus et sinus n’ont pas de limite en +∞ ni en −∞.
Cependant, on peut comparer leurs croissances aux puissances de x :
limx→±∞cos(x)xn=0 avec n∈N⋆
limx→±∞sin(x)xn=0 avec n∈N⋆
Ces résultats s’obtiennent très facilement avec le théorème des gendarmes
Limite en 0
En faisant apparaître un taux de variation, on montre que :
limx→0sin(x)x=1
Preuve :
limx→0sin(x)x=limx→0sin(x)−sin(0)x−0=sin′(0)=cos(0)=1
Exemple
Calculer la limite en 0 de la fonction f(x)=sin(4x)x.
Il s’agit ici de faire apparaître un taux de variation pour pouvoir calculer cette limite qui est une forme indéterminée du type : 00.
Pour cela, on écrit f(x)=4×sin(4x)4x.
Or, on sait que limx→0sin(x)x=1 et si le nombre x tend vers 0 alors 4x tend aussi vers 0.
Ainsi : limx→0sin(4x)4x=1.
En multipliant par la constante 4, on en déduit finalement la limite de f en 0 :
limx→0f(x)=4
Dérivation des fonctions trigonométriques
Dérivation de fonctions trigonométriques
Propriétés
Soient a et b deux réels.
Pour tout x∈R,
(cos(ax+b))′=−asin(ax+b)
(sin(ax+b))′=acos(ax+b)
En particulier, pour a=1 et b=0,
Pour tout x∈R,
(cos(x))′=−sin(x)
(sin(x))′=cos(x)
Exemples
Dériver les fonctions suivantes en précisant leurs ensembles de dérivabilité :
1) f(x)=sin(x)cos(x) sur ]−π2,π2[
2) g(x)=sin(3−2x)2 sur R
3) k(x)=sin(x)cos(x) sur R
Correction
1) f est dérivable sur ]−π2,π2[ en tant que quotient de fonctions dérivables sur ]−π2,π2[ avec cos(x) non nul sur cet intervalle.
On écrit u(x)=sin(x) et v(x)=cos(x) de sorte que f(x)=u(x)v(x).
On a alors u′(x)=cos(x) et v′(x)=−sin(x) et pour tout x∈]−π2,π2[ :
f′(x)=u′(x)v(x)−u(x)v′(x)v2(x)
f′(x)=cos2(x)+sin2(x)cos2(x)
f′(x)=1cos2(x)
2) Pour x∈R :
g′(x)=−2cos(3−2x)×12
soit g′(x)=−cos(3−2x)
3) k est dérivable sur R en tant que produit de fonctions dérivables sur R.
On écrit u(x)=cos(x) et v(x)=sin(x) de sorte que k(x)=u(x)v(x)
On a alors : u′(x)=−sin(x) et v′(x)=cos(x).
Ainsi, pour x∈R :
k′(x)=u′(x)v(x)+u(x)v′(x)
k′(x)=−sin2(x)+cos2(x)
k′(x)=2cos2(x)−1
k′(x)=cos(2x)
Équations trigonométriques
Equations trigonométriques
Egalité de cosinus ou de sinus
Conditions d’égalité de deux cosinus :
cos(x)=cos(a)⇔x=a+2kπ ou x=−a+2kπ avec k∈Z
Conditions d’égalité de deux sinus :
sin(x)=sin(a)⇔x=a+2kπ ou x=(π−a)+2kπ avec k∈Z
Exemple
Résoudre dans R l’équation sin(3x)=√22
On a √22=sin(π4) d’après le cours, donc :
sin(3x)=√22⇔3x=π4+2kπ ou 3x=(π−π4)+2kπ=3π4+2kπ
C’est à dire :
x=π12+2kπ3 ou x=π4+2kπ3 avec k∈Z