Forme canonique
Forme canonique
Une fonction polynomiale de degré 2 définie sur R s’écrit sous la forme f(x)=ax2+bx+c, avec a≠0.
Sa représentation graphique est une parabole tournée vers le haut ou le bas selon le signe de a.
Cette fonction admet une autre écriture de la forme f(x)=a(x−α)2+β avec α,β∈R : c’est la forme canonique.
Considérons l’exemple suivant : f(x)=2x2–4x+5 pour x∈R.
La première étape afin de parvenir à la forme canonique de f consiste à factoriser les termes en x et x2 par a.
Ainsi, f(x)=2(x2–2x)+5. Il faudra prêter une attention particulière au signe de a.
Il s’agit maintenant de se remémorer les identités remarquables :
(a+b)2=a2+2ab+b2 que l’on réécrit sous la forme (a+b)2–b2=a2+2ab.
Ainsi, x2–2x correspond au début de l’identité remarquable (a2+2ab) que l’on réécrit sous la forme x2–2×1×x.
Ainsi, a=x et b=−1 et on trouve alors f(x)=2[(x–1)2–1]+5.
Enfin, on réécrit f sous la forme f(x)=2(x–1)2–2+5=2(x–1)2+3. C’est donc la forme canonique, avec α=1 et β=3.
Graphiquement, on obtient :
Afin de s’assurer que la forme canonique est correcte, on peut développer à nouveau l’identité remarquable pour retrouver la forme initiale de f.