Développer et factoriser k(a+b)
Développer et factoriser k(a+b).
Définitions
k(a+b) se lit k facteur de (a+b) où a, b et k sont trois nombres.
- Développer
Cela revient à distribuer k à chacun des termes présents entre parenthèse.
Ainsi,
k(a+b)=k×a+k×b.
Développer permet donc de transformer un produit en une somme.
- Factoriser
A l’inverse, si on utilise l’égalité dans le sens suivant :
k×a+k×b=k(a+b)
On passe d’une somme à un produit : c’est la factorisation.
Pour factoriser une expression, il faut faire apparaitre le facteur commun aux deux termes de la somme.
Exemples :
- a) Développer 5(x+2).
On distribue donc 5 à x puis à 2. Ainsi,
5(x+2)=5×x+5×2
5(x+2)=5x+10.
- b) Développer 7(8–x)
On distribue donc 7 à 8 puis à x. Ainsi,
7(8–x)=7×8–7×x
7(8–x)=56–7x
- c) Factoriser 6x+12
On remarque que 12=6×2, 6 est donc le facteur commun. Ainsi,
6x+12=6×x+6×2
6x+12=6(x+2).
En développant cette expression, on retrouve l’expression initiale.
- d) Factoriser 21–7x.
On remarque que 21 est un multiple de 7, donc 7 est le facteur commun.
21–7x=7×3–7×x
21–7x=7(3−x).
- e) Factoriser 3+3x.
Le facteur commun est 3. Il faut cependant faire apparaitre dans chacun des termes un produit faisant intervenir 3.
On se rappelle alors que 3=3×1. Ainsi,
$3 + 3x = 3\times 1 + 3 \times x
3+3x=3(1+x)
Remarques :
On peut retrouver ce résultat à l’aide d’un rectangle de longueur a+b et de largeur k.
Pour calculer l’aire de ce rectangle, on effectue le produit de la longueur par la largeur, c’est à dire k(a+b).
Ou bien, on peut diviser le rectangle en deux rectangle de longueur a et b, et l’aire vaut alors ka+kb, c’est à dire la somme des aires des deux rectangles.
Mais comme il s’agit du même rectangle, on a bien
k(a+b)=ka+kb.
Si l’addition se transforme en soustraction, on a alors la formule suivante :
k(a–b)=k×a–k×b
Pour comprendre cette égalité, on peut aussi se référer à une situation géométrique.
On cherche ici à calculer l’aire du rectangle de longueur a–b qui vaut k(a−b).
Mais ce même calcul peut se faire en calculant l’aire du grand rectangle de longueur a qui vaut ka et en lui soustrayant l’aire du rectangle de côté b valant kb, c’est à dire ka–kb.