Processing math: 100%

Annales – Suites géométriques (facile)

Les suites géométriques

Définition

 

Soit q un réel et (un)nN une suite à valeurs réelles.

On dit que (un) est une suite géométrique si, et seulement si :

Pour tout nN : un+1=q×un

 

u0×qu1×qu2×q×qun1×qun×qun+1

On dit alors que q est la raison de la suite géométrique (un) et u0 son premier terme.

 

Expression de un en fonction de n

 

Soit (un) une suite géométrique de raison q.

Si u0 est le premier terme de la suite (un), on peut démontrer facilement par récurrence que pour tout nN,

un=u0×qn.

On peut encore écrire cette égalité de la manière suivante :

un=up×qnp avec pn.

 

Somme de termes consécutifs

 

On souhaite calculer la somme de termes consécutifs d’une suite géométrique (un).

 

La somme se calcule de la manière suivante :

Somme=(1er terme)×1qnombre de termes1q

Comment montrer qu'une suite est géométrique ?

Comment montrer qu’une suite est géométrique ?

 

Afin de montrer qu’une suite (un) est géométrique, on commence par calculer les premiers termes en s’assurant qu’ils ne sont pas nuls puis on calcule les rapports des premiers termes : u1u0 et u2u1

 

Considérons par exemple la suite un=4×3n. On a alors u1u0=3 et u2u1=3.

Si il apparait que le rapport des premiers termes est une constante q: on émet alors une conjecture en supposant que la constante ainsi trouvée est la raison de la suite

Il faut alors montrer en revenant à la définition d’une suite géométrique que un+1=q×un pour tout nN.

 

En revenant à notre exemple, on souhaite montrer que un+1=3un.

Or :

3un=3×(4×3n)

3un=4×3n+1

3un=un+1.

Donc (un) est une suite géométrique de raison 3 et de premier terme u0=4×30=4×1=4.

 

La boucle Pour

La boucle Pour

 

Dans un algorithme, il est possible de vouloir écrire une boucle que l’on souhaite répéter un nombre de fois connu : on utilise alors une boucle Pour. 

 

Exemple :

On souhaite lancer n fois un dé à six faces et afficher à chaque fois la face obtenue.

 

Un algorithme qui traduit cet exemple est le suivant.

 

Variables : n,f (où n est le nombre de répétitions de la boucle, c’est à dire le nombre de lancés et f la face obtenue lors d’un lancé)

Entrée :     Saisir n (on indique le nombre de fois que l’on souhaite lancer le dé)

Traitement : (on écrit la boucle Pour, on utilise un nombre i appelé compteur qui varie de 1 à 6 et qui compte ainsi le nombre de répétitions des opérations comprises entre les instructions Pour et Fin Pour)

                Pour i allant de 1 à n

                      nombre_entier(1, 6) f (il s’agit d’une fonctionnalité préexistante qui permet de donner un nombre entier compris entre 1 et 6 aléatoirement)

                      Afficher f

                Fin Pour

Sortie

 

Sans les commentaires, l’algorithme est donc :

 

  • Variables :    n,f 
  • Entrée :        Saisir n 
  • Traitement : Pour i allant de 1 à n

                               nombre_entier(1, 6) f 

                               Afficher f

                           Fin Pour

  • Sortie

 

Remarque :

On considère par exemple que l’on souhaite faire n=3 lancés.

Au début i vaut 1. La fonction nombre_entier(1, 6) donne la face obtenue puis on l’affiche.

On recommence ensuite la boucle, i vaut alors 2. A nouveau, la fonction nombre_entier(1, 6) donne la face obtenue puis on l’affiche.

On recommence de même la boucle, i vaut alors 3. On obtient un nombre au hasard que l’on affiche.

Enfin, i valant 3, on quitte la boucle et le programme se termine. 

Si on avait écrit l’instruction “Afficher f” en dehors de la boucle, l’algorithme aurait alors stocké 6 fois une face et aurait à la fin de la boucle affiché la dernière face obtenue. 

Notre guide gratuit pour réussir son orientation post bac 2023

X
Ce site utilise des cookies et vous donne le contrôle sur ceux que vous souhaitez activer