Les suites géométriques
Définition
Soit q un réel et (un)n∈N une suite à valeurs réelles.
On dit que (un) est une suite géométrique si, et seulement si :
Pour tout n∈N : un+1=q×un
u0⟶×qu1⟶×qu2⟶×q⋯⟶×qun−1⟶×qun⟶×qun+1
On dit alors que q est la raison de la suite géométrique (un) et u0 son premier terme.
Expression de un en fonction de n
Soit (un) une suite géométrique de raison q.
Si u0 est le premier terme de la suite (un), on peut démontrer facilement par récurrence que pour tout n∈N,
un=u0×qn.
On peut encore écrire cette égalité de la manière suivante :
un=up×qn−p avec p⩽n.
Somme de termes consécutifs
On souhaite calculer la somme de termes consécutifs d’une suite géométrique (un).
La somme se calcule de la manière suivante :
Somme=(1er terme)×1−qnombre de termes1−q
Vocabulaire sur les matrices
Vocabulaire sur les matrices
Définition
Une matrice (n×p) est un tableau à n lignes et p colonnes.
Exemple
A=(34−10127) est une matrice (2×3)
Chaque nombre de A est appelé coefficient: par exemple a1;2=4 est le coefficient de la première ligne et de la deuxième colonne.
Vocabulaire
Matrice carrée: matrice ayant autant de lignes que de colonnes.
Matrice ligne: matrice ayant une ligne et plusieurs colonnes.
Matrice colonne: matrice ayant une colonne et plusieurs lignes.
Matrice unité:
I3=(100010001).
I3 est une matrice carrée de dimension 3. Ses coefficients valent 1 sur la diagonale principale et 0 ailleurs.
Comment montrer qu'une suite est géométrique ?
Comment montrer qu’une suite est géométrique ?
Afin de montrer qu’une suite (un) est géométrique, on commence par calculer les premiers termes en s’assurant qu’ils ne sont pas nuls puis on calcule les rapports des premiers termes : u1u0 et u2u1.
Considérons par exemple la suite un=4×3n. On a alors u1u0=3 et u2u1=3.
Si il apparait que le rapport des premiers termes est une constante q: on émet alors une conjecture en supposant que la constante ainsi trouvée est la raison de la suite.
Il faut alors montrer en revenant à la définition d’une suite géométrique que un+1=q×un pour tout n∈N.
En revenant à notre exemple, on souhaite montrer que un+1=3un.
Or :
3un=3×(4×3n)
3un=4×3n+1
3un=un+1.
Donc (un) est une suite géométrique de raison 3 et de premier terme u0=4×30=4×1=4.
Les graphes probabilistes
Les graphes probabilistes
Les graphes probabilistes permettent de transformer une étude probabiliste en un graphe et sa matrice.
Il existe des graphes d’ordre 2 ou d’ordre 3.
Les poids sur chaque arc correspondent à la probabilité de passer d’un événement à un autre en suivant le sens de parcours imposé par la flèche.
La somme des probabilités inscrites sur les arcs partant d’un événement doit être égale à 1.
Exemples :
On considère le graphe d’ordre 3 suivant, et on le représente également par une matrice, contenant à l’intersection de la ligne i avec la colonne j la probabilité pour passer de l’événement i à l’événement j.
En additionnant les probabilité d’une ligne, on vérifie que le résultat vaut 1.
On peut aussi considérer un graphe d’ordre 2.
M=(0.30.70.80.2)
Application :
On suppose que la situation que l’on étudie se traduit par le graphe d’ordre 2 précédent, que l’on peut traduire sous forme matricielle.
On considère un état P0=(a b) initial. Pour connaitre l’état P1, on multiplie P0 par M et ainsi de suite.
On trouve alors que pour tout n∈N, Pn+1=Pn×M.
L’état n+1 correspond à l’état n multiplié par la matrice M.
Il s’agit d’une suite géométrique de raison M et de terme initial P0.
Ainsi, pour tout n∈N,Pn=P0×Mn. On veillera à ce que l’énoncé donne un premier terme pour n=0.
On essaie de savoir si en regardant pour des états n lointains, le comportement de Pn atteint un état stable, c’est à dire qu’il ne bouge plus, ou encore si la suite (Pn) converge.
Or si aucun des 4 coefficients n’est égal à 0, il existe un état stable, que l’on appelle P=(x y).
Pour connaitre les valeurs de x et y, on sait que la somme des probabilités vaut 1 et comme il s’agit d’un état stable, il ne change pas lorsque on le multiplie pat la matrice M.
On obtient alors le système suivant : {PM=Px+y=1